lundi 19 mars 2012

Laos


Laos 

Le sud du Laos et ces cascades :



Le Mekong, encore et toujours



Le Plateau des Bolovens : riche en plantations de cafe plantees par les francais








Arrive a Sengkeo Farm, pres de Vang Vieng



Cuisson du sticky rice
On y mange toujours tres bien


keith fait la cuisine
La crevette, peu etre agressive quand il est question de bouf




 


chasse au criquet (Keith et Hom)

steak de criquet
Des larves a deguster, nous n'avons pas de photo de la soupe de serpent mais on l'a bien mange
Certains regardent...pendant que d'autres bossent

Un peu d'electricite


les cours d'anglais pour les enfants

Erin donnant preparant le cours d'anglais du soir












La Mud!!























Le blue Lagoon, a deux pas de la ferme, ou nous allons nous laver


Il porte bien son nom, comme on peu le voir





Kelsey et Theo


Notre premier panier


Jerome, le "patron" des volontaires, et Hom





Notre petit potager, tomates cerises et concombres a volonte



Petite expedition dans la jungle










Pas mal d'escalade, on comprend pas trop la photo mais nous descendons une falaise presque verticale



Petit tour chez les moines

Le village (Nathong)
Petite fete entre villageois
Nous devons boire du sang de canard fraichement egorge, encore chaud



Il y a beaucoup de grottes a visiter dans la region, un peu de speleo













Simon, Theo, Jerome, et Kelsey
Nous rampons dams la boue, a la recherche d'un hypothetique etang souterrain ou les Lao vont pecher. Des torches de bambou pour nous eclairer. C'est un dedal de couloir, nous nous perdont un peu. La sortie est tout de meme retrouve, plus ou moins par hasard..apres une bonne bataille de boue
 
Expedition au sommet : Nous partont,  a deux, equipe de nos machette et de sticky rice, pour rejoindre le sommet ci dessous.  Sengkeo, le proprio de la ferme, l'a deja fait. Il faut 2 jours. Il connait plus ou moins un chemin mais nous deconseil d'y aller seul. On va se perdre....Comme d'habitude, on y va quand meme.


On se taille un chemin dans la vegetation, on est vite couvert de griffures. Nous nous perdons pluseurs fois, tout se ressemble dans cette vegetation et le champs de vision est tres reduit. De plus presque impossible d'aller tout droit, du aux nombreux obstacles a eviter.




Arrivee en haut apres unbe journee d'ascention, nous tombons sur des forets de bambou, parfois dure de s'y frayer un passage.

Apres bien 2h de recherche nous acceptons la defaite. Impossible de trouver une voie praticable pour aller plus haut. Nous tombons a chaque fois sur des falaises et nous n'en pouvons plus d'escalader pour descalader ensuite, faute de passage.
A la nuit tombante, nous montons le camp sur la crete

Une sorte de brume fantomatique nous envellope au matin



Nous amorcons la descente, on s'accroche aux arbres, quand on ne slide pas dans les feuilles. Nousa trouvons au retour la voie qu'empreinte Sengkeo. C'est beaucoup plus facile, et nous metons moitier moins de temps qu'a l'aller.
Enfin arrive. Resultat des courses, deux T shirt dechires, un jean troue, et des molets et avant bras couverts de griffures. M'enfin on est contend.

Depart entre volontaire pour une expedition de quelques jours dans les profondeurs du Laos :

de gauche a droite, Jerome (le "Guide"), Kelsey (la canadienne aventuriere), Gabriel et Theo (deux expat francais), Xavier, et Simon


Apres quelques km de velo, nous passons la premiere soiree dans un village en fete. On danse avec les femmes du villages, qui font boire du Lao Lao toutes les 5 mins. Xavier leur apprend quelques mouvements disco qui sont vite imitee dans le rire general. Simon s'est emparee des "timbales" et donne desormais le rythme. Kelsey est occupee dans une danse de "seduction" avec un vieux Lao. Le concert commence sur la scene, nous apprenons a de jeunes lao a danser le rock.





Au matin nous nous retrouvons dans une sorte de resto ou iul y avait des hamacs. Qui est le proprio? En tout cas l'endroit est bien tombee hier soir. On a meme des tables et des chaises pour le petit dejeuner.

Nous partont ensuite vers les montagnes, laissant les velos en garde a une famille du village





Petit pause avec ces locaux. Ils nous offrent du riz en disant que le notre n'est pas bon. En effet, le leur est bien meilleur


Les collinnes pelles font vite place a la jungle. Heureusement il y a un petit sentier cette fois ci





Nous etablissont le camp pres de la riviere. Certains s'occupent du feu, d'autres vont pecher, ou encore chasser le crabe.



Nous cuisons le riz a la vapeur, dans du bambou. C'est delicat, on doit entretenir un feu assez chaud pour que ca bout, et pas trop pour pas que le bambou crame.
Nous buvons une petite soupe dans des tasses en Bambou faites maisons

Apres des heures d'attentes, de problemes, nous sortont finallement le riz. Il est bien 10h passee et tout le monde est crevee. Le riz est cuit sur les 10 premiers cm!!
Nous n'avons pas reussi a pecher de poissons, et capture seulement 2 crabes.

Voila donc le repas du soir complet, pour 6!!

On se couche la faim au ventre en se disant qu'on fera mieu demain.
Le lendemain, nous sommes fatigues, tout le temps l'envie de dormir du au manque de sucre. Heureusement la peche est meilleurs, et nous arrivons a faire cuire du riz a la deuxiemme tentative, en changeant de technique. On se jette dessus comme des animaux, mangant meme un peu de bambou, de terre, et de fourmis au passage.

Nous avons assez d'energie pour remonter.


Le chemin du retour est malheureusement recouvert de bambou couches. Nous devons nous frayer un chemin a la machette, marchant parfois sur des 10aines de bambou a qq metres au dessus du sol. Nous essayons de repartir notre poid sur des bambous differents pour ne pas qu'ils craquent.  Et le bambou casse...ca coupe un max!!
Nous arrivons vers 5h au Village esperant recuperer nos velos. Au lieu de ca nous tombons sur un acceuil de villageois qui semble nous attendre depuis un moment. Un policier est la....
Les villagois nous disent de rester sur place en attendant les forces de l'ordre. Personne ne peut nous expliquer pourquoi. 
Nous nous doutons tous de même des raisons de leur présence. Il faut savoir que juste avant de partir, on nous a prévenue qu’il y avait une sorte de couvre feu dans les montagnes autour de Vangvieng. Personne n’a le droit d’y dormir, les gens qui y vivent ont même été rapatrie dans les plaines. Des hommes faisant des rondes dans les montagnes a la recherche d’intrus. La guérillas mong selon les sources officiels. Étant déjà prêt, nous avons quand même décidé de partir. Nous jouons donc les idiots dans un premier temps. La nuit va tomber et nous avons encore pas mal de km de velos avant de rentrer. La police met du tps a venir, et nous arguons de la nuit tombante pour nous échapper. Les villageois sont fermes et l’un d'eux se balade nonchalamment entre nous et la route une kalash a la main. Une manière de nous faire comprendre qui décide ici. Nous laissons tomber le passage en force et négocions le droit d’attendre la police au village suivant, ou il y a un resto ou nous pouvons manger. Les flic vont vouloir de l’argent, et ça risque d’être un duel de patience, qui en auras mare le premier et décideras ou de payer (pr nous) ou de partir (pr eux). On seras bien mieux a ce petit jeux autour d’un bon repas et de qqs bières.
Une fois la bas, les policiers arrivent, en uniformes. Nous sommes a table. Ils ne parlent pas un mot d’anglais et un Lao nous sert d’intermédiaire. Nous ne savons pas si nous pouvons lui faire confiance. Il ne semble pas traduire au policiers toutes nos explications. Les policiers restent de marbres. Le Lao jouant les intermédiaires semble sous pression. A la fois la notre, qui nous énervons petit a petit et a la fois celle des policiers qui attendent qqchose de lui. Commence alors une sorte d’attente sous tensions, chaque parti testant les limites de l’autre. Nous tentons de leur faire peur en appelant l’ambassade de france, des contactes..., ils en font de même en sortant les menottes. Ils trouvent un argument pour nous faire payer, nous trouvons une parade, mais ils en trouve tj un autre. Tous ceci entrecouper de propositions de soudoiement de notre part ou de la leur. Nous négocions notre amende en qq sorte. Tous ceci dure plusieurs heures, et la tensions augmente plus le tps passe. Ils veulent ns amener au poste, ns y faire passer le nuit. nous essayons de gagner du tps en montrant nos bières a finir et sachant que si ns ns retrouvons au poste ils pourront imposer leurs conditions sans témoins. nous sommes partager entre le fait de mener la procédure jusqu’au bout, qui pourrait soit faire un flop en arrivant devants des gens plus haut placer, soit nous faire payer plus. plus le grade est haut plus le backshish a payer est important en général. Il faut jouer serre, les poussant a la limite pour ne pas trop payer, mais ne pas les énerver, la situation pouvant empirer très rapidement. Après de nombreuses propositions, n’arrivant pas a faire descendre le backshish plus bas et voyant que le point de rupture n’est pas loin nous acceptons de nous cotiser pour payer. Nous nous en sortons pour 8 euro chacun. Il est déjà très tard et nous sommes exténues.

Nous roulons donc de nuit sur les petits chemins, presque sans lampes. Il y a plus de 10km jusqu’à la ferme et la chaîne du vélos de kelsey casse après qq bornes. nous essayons de la réparer sans trop de succès. heureusement, jerome qui était devant, a vue un camion bloque dans la rivière. Nous allons donc a sa rencontre et marchandons de nous ramener avec nos velos jusqu’à la ferme si nous l’aidons a sortir son camion de l’eau. Marche conclue! Nous poussons tous ensemble et libérons bientôt le camion. Nous rentrons sains et sauf


Un peu d'escalade avec Gab et Theo, ci dessus, Simon au sommet d'un 5C-6A






 Arrivé dans la capitale royale, Luang prabang.



 

 














LA RIVIÈRE NAMOU

Sim et Nora (Autrichienne)




Nous partons a pied dans les terres. Petit arret dans un village, nous nous lavons dans la riviere avec les locaux

Nous abandonnons Nora qui est malade, et partons vers le nord pour remonter la Nam Ou. Les locaux nous deconseil le chemin, nous avertissent qu'on va se perdre, que il n'y a rien la bas, que la jungle. On commence a avoir l'habitude! Nous partons au matin apres avoir glane quelques informations sur la voie a suivre. Nom des villages, rivieres a suivres...




Nous passons le premier village et montons le camp un peu plus loin. On a envie de dormir a la belle ce soir. A default d'endroits plats, le chemin nous sert de lit.

Nous repartons au matin, dans une brume fantomatique

Apres avoir trouve la riviere, nous la suivons comme les locaux nous l'on indique


Apres quelques champs de bambous coupes nous arrivons enfin au village pres de la riviere.

Nous longeons la riviere pour trouver un endroit propice a la construction d'un radeau. A savoir une petite plage et des bambous pas trop loins. Nous passons plusieurs heures a couper des bambous. Ils sont coinces dans la jungle, et il faut les ramener sur la plage en passant une petite falaise. Nous recoltons de bonnes ecorchures, sans compter les petits poils urticant recouvrant les bambous. 
La nuit commence a tomber et nous n'avons pas fini le radeau. Nous manquons de cordes et la plage est trop petite pour dormir. Deux jeunes Lao arrivent en barques et nous donnent un coup de main pour finir plus vite. Ils doivent partir et nous disent de venir dormir dans leur village en contrebas sur la riviere.
Nous finissons et partons sur les eaux dans la nuit noir. N'ayans pas encore fait les rames, nous nous dirigeons avec deux bambous, avancant temps bien que mal. Nous nous arretons une premiere fois sur un bout de terre qui s'avere etre une ile de roche apres exploration. On repart. Heureuseument nous apercevons des lampes torches sur la berge. Des enfants chassent le criquet. Nous accostons et suivons les enfants jusqu'au village. 
Nous logeons chez une famille du village
s
Au matin, apres une tantative ratee de tressage en vue de faire une paguee, un local viens nous montrer comment faire.
Et voila, le radeau est fin pret!
Sur le chemin, des locaux fabriquent du lao lao. Arret oblige, ils nous font gouter. Une seule chose a dire. Le lao lao chaud, c'est bien pire que le lao lao froid.



Nous descendons la riviere, au milieux des montagnes et de la jungle. Parfoit en  pagayant, parfois en se laissant deriver au gres des courants. Quelques rapides mais rien de violent.  On avait espere plus...
Nous arrivons finallement a notre point de depart. Retrouvant Nora, qui est maintenant retablie.
Nous abandonnons le navire pour rejoindre en bateau et en bus la frontiere vitnamienne...