L'orphelinat :
Nous
somme maintenant au Cambodge. Nous allons passé une semaine dans un
petit village Beng Mea Lea.
Ici nous somme millionnaires! Voici une petite liasse en coupure de 10 000.
Ici nous somme millionnaires! Voici une petite liasse en coupure de 10 000.
Pour aller dans les coins désert ils se s'entassent dans des pickup.
Crevaison du tuktuk sur le chemin de l'orphelinat.
Notre lit à baldaquins! |
L'intérupteur! |
La nourriture du peuple amorceras notre départ. Au menu,
du très bon riz, un peu glutineux et du poisson ranci. Des petit
poissons, des soupes, des bouillis d’arêtes… En gros riz nature
deux fois par jour. Répétitif ! Impossible de trouver autre
chose a manger aux alentours. Une simple sauce de soja nous comble.
Nous nous réfugions dans notre noix de coco quotidienne, le soir
apres la classe. Elle semble delicieuse apres tout le reste. C’est
de plus un peu d’eau fraiche qui nous change de l’eau bouilli de
l’orphelinas, au gout de cendre et perpetuellement chaude...
Les douches. On ne sait pas vraiment si on se lave.
Nous rencontrons un Québécois (Fred) fidèle à la réputation, très sympathique ! Il a de bonnes idées pour les faire parler. Il les entraînent dans une chanson. Pas facile mais les gamins accrochent vraiment.
Petits chatons |
Nous
jouons un peu avec les enfants le soir, de longues discutions sur
tout et sur rien occupent nos soiree avec fred. Il y a un vieux
temple khmer pres de l’ecole, envahit par la jungle et les racines.
Nous y allons de nuit avec fred pour mieux sentir les fantomes du
passe.
Nous partons travailler avec les jeunes en motoculteur! Ils ont tous ça ici. On les doubles même à vélo.
Une maison typique du coins. Toutes sur pilotis, elles sont charmantes.
Retour en motoculteur.
L'école :
Le bureau du directeur
C'est une très bonne expérience que d'essayer
d'enseigner. Capter l'attention, créer l'échange. Nous
réfléchissons sur les différentes méthodes possibles. Le grand
sujet de l'éducation. N'arrivant pas à retenir les prénoms Cambodgiens, nous avons donner aux enfants des noms de chez nous, pour leur plus grand bonheur. Anouk, petter, john, maria… En échange nous somme surnomé Ti et Tat.
Cours du proffesseur TiCours du proffesseur Tat
Les enfants récoltes des algues pour nourrir les poissons de la pisciculture.
Nous passons de beaux moments dans un décor de savane où le soleil rougeoie jusqu'à nous assommer pour tout l'après midi.
Ti Tat à vélo :
Ambiance western avec notre petite guinbarde en bambou
Tout ca est recouvert par l'eau en ete, bien 3-4 m de plus
Sihanoukville :
attente sous un parasol que la pluie stop.
Les mangroves, foret de racines impénétrable.
Notre beau kayak!
Nous empreintons une voie de chemin de fer en construction pour couper a travers la plaine
Petit bain dans de l'eau boueuse pour se décrasser.
Véhicule étrange…
C'est a se demander si ils se marient plusieurs foi, a moins que le divorce soi monnaie courante...
Les gens circulent avec des beuf, des anes, des velos. Quelques motos
Ils sont tout fier de sortir leur bouteille de Cognac pour l'occasion
Un cimetiere
Les maisons typiques du coin, toujours sur pilotis
Petit bain pour se decrasser avec un vieu cambodgien. Il parle tres bien francais et est heureux de pratiquer. Nous dormons et mangeons avec sa famille. Il nous parle de l'epoque des kmers rouges et bien d'autres choses..
Le viel homme nous deconseil tres fortement de continuer vers le nord. Il veut absolument que l'on fasse demie tour de qq km pour ratraper une plus grosse route remontant vers le laos. D'apres lui il n'y a plus de route vers le nord, plus personnes a part qq arierees dangeureux, plus rien. Malgre son insistance nous decidons quand meme de continuer, quitte a essayer de couper dans les terres pour ratraper la vrai route, a l'Est.
Apres les derniers villages, les chemins se retrecissent tres vites, de plus en plus sableux, ils s'eloignent du fleuve, nous privant de point de repere. Il fait de plus en plus chaud, nous economisons l'eau
Nous nous rafraichissons dans un petit hammeau. Les gens sont supris de voir des occidentaux.
La route se trnsforme en chemin pedestre, nous perdons un peu, demandant aux qq autoctones quel chemin prendre pour rejoindre le prochain village
On se retrouve vite dans la foret, plusieurs km sur de petis sentiers. La remontee jusqu'au nord ( env 300km) dans ces conditions nous aparait vite impossible. On passe donc au plans B, essayer de ratraper la route plus a l'Est.
Nous reussisons a trouver de l'eau et du riz ds un dernier village. On a vraiment l'impression d'etre au bout du mond. Rejoindre la route a l'est savere difficil. Les villageois nous indique un chemin partant a l'est. Nous poussons ds le sable, dans les montees, manquant d'eau, mais nous rejoignons finalement la route apres plusiuers heures.
Nous filons les jour suivant sur les routes goudronnees, un plaisir apres tout ca. Crevant a maintes reprises, nous trouvons toujours qqun pour nous aider. Reparations parfois suprenantes, avec les moyens du bord.
Aux
vues des transports et des routes, l'idée vélo nous a rattrapé.
Nous l'avion complètement sortie de notre esprit après la situation
du Népal et de l'Inde. Et aujourd'hui nous enfourchons ces montures,
cette grande invention du 20eme siècle. Nous voici libre, sur des
routes, des chemins nouveaux. Les lacs, les montagnes et les océans
attendent en défi.
La communication est délicate,
nous essayons d'apprendre le khmer. Nous continuons d'apprendre,
beaucoup. Ce pays nous rappel un peu l'Inde, avec un peu de
nostalgie. Nous partons tres tot le matin (5h) pour profiter de la
fraicheur.
Du riz gluant dans un bambou, la specialitee du coin |
On peut aussi manger des 'baguettes" un peu partout, Heritage de la colonisation francaise |
Sur le chemin, Angkor (Voir les guides), Et meme un petit
concert de violoncelle dans une super salle. Un suisse qui vit au
cambodge depuis bien 40 ans essaye de recolte des dons pour faire
fonctionner les hopitales du pays qu’il a lui meme cree. Un vrai
combat dans ce pays ou la corruption decide de tout.
Angkor evidemment |
La traversé du lac :
Nous voulons rejoindre les montagnes Cardamon au Sud, dans l’idee de les traversee. Il y aurait une route d’apres la carte que nous avons achete.
Nous voulons rejoindre les montagnes Cardamon au Sud, dans l’idee de les traversee. Il y aurait une route d’apres la carte que nous avons achete.
Premier
obstacle, ce grand lac qui se prolonge presque à l’infini à l’Est
comme à l’Ouest. Une vielle foret-marécage, entremêlée de
rivières. Tous les chemins se terminent en cul de sac. Nous optons
pour la traversé en bateau. Ici il y a une forte séparation entre
les locaux et les touristes. Ce doit être difficile pour les blancs
qui vivent dans ce pays. Alors qu’un Cambodgien paye 2 ou 3
dollars, ce sera 22 pour nous. Nous y rencontrons un Quebecois et une
Australienne qui voyages a velos de puis 1 an.
Le
bateau étant pour le lendemain, nous furetons dans les rizières à
côté. Ici ils travaillent à contre temps car en saison des pluies
les champs se transforment en lacs. Alors que dans tout le pays les
paysages sont secs et brûlés, ici le vert règne. Un beau vert
émeraude apaisant.
Nous
rencontrons des gents fort sympathiques mais la communication s’avere
limitee, au bout de cinq minutes nous avons fait le tour des signes
compréhensibles facilement. Les maisons sont toutes sur piloties
ici, ou alors flottent sur l’eau. Tout le monde a sa petite barque.
Nous passons un moment avec des pecheurs qui revienne bredouille puis
nous installons un petit campement au milieu des rizieres pour y
passer la nuit.
Ambiance western avec notre petite guinbarde en bambou
Bain et nuit dans les rizieres |
Le bateau qui nous fait traversee le lac-marecage |
On le conduit comme un camion, avec vitesse, pedal d'accelarateur... C'est toute la cabine du truck qui est transférée ici |
Nous
traversons le lac puis par la rivière nous attrapons Batabang après
8 heures inconfortables mais dans un décor pittoresque. Nous passons
des villages de maisons-bateaux, les villages flottants. La vie est
organisée autour de l’eau en saison sèche puis dans l’eau quand
il pleut. Trois mètres d’eau s’ajoutent à ce paysage! plus que
le pointe des arbres en repère.
Un homme d'affaire du coin, attendant le bateau bus. |
Un moine, c'est toute une vie qui s'organise autour des bras d'eaux. |
Un pecheur |
Depart en velo pour les montagnes Cardamons |
Petite
pause a Batambang, ville au parfum colonial, avant de partir pour les
Cardamons. Au départ les routes sont bonnes, plates, nous filons à
la fraîche, plein Sud. Puis nous allons au fil de notre carte et des
indications des gents. Les routes se font de plus en plus petites.
Sableuses, nous manquons de tomber plusieurs fois. Obligee de pousser
nos velos de plus en plus souvent. L’idee de couper par les petits
chemins nous semble de plus en plus une mauvaise idee.
Le chapeau chinois est bien utile finalement, pour se proteger du soleil de plomb |
Un fantassin viet |
des chemins tj plus petits |
On s'arrete prendre l'apero, manger et reparer notre velo. |
Le
guidon sort de son fourreau à force de tirer dessus. Nous trouvons
un village paumé. Des charbonniers en pause au shop. Nous arrivons
difficilement a leurf faire comprendre qu’on voudrais manger. On
obtien finalement des baguettes tramées dans du lait concentré
(dont ils sont très friand) et une soupe de nouilles. A midi les
gents boivent un alcool de riz, pas si mauvais mais, qui fait vite
tourner la tête par cette chaleur. Ils sont tous bourré et geulent
dans tout les sens. Nous trouvons par chance un tournevis de la
bonne taille dans les 3 outils du village pour réparer le guidon.
Puis ils nous indiquent une route qui passe pas loin de là, à trois
km.
Les villages charbonniers |
Arret pour prendre de l'eau et se reposer un peu en discutant |
On
trouve une maison sur le chemin, ou l’on demande de l’eau. La
chaleur est difficielemnt supportable, L’homme nous donne de l’eau
conservee dans des grosses jares. Nous “discutons” un peu, tres
acceuillans il nous offre des chaises. Les cambodgiens passent leur
temps a rire. Il a un amis qui parle un peu francais. Pas mal de
cambodgien un peu age parlent encore francais.
Les villages du coin, la montagne en fond. |
Le
soir apres que le guidon ai encore casse et l’ayant encore reparee,
nous nous voyons offrir par les locaux une belle tables, des nates et
des coussin pour la nuit… royal !Ce n'est rien de rire que les
gents sont très accueillants. Encore une fois, certains sont bourre.
Le
lendemain nous nous perdons encore plus. À la recherche d'une route
qui n'existe pas. Nous découvrons les villages charbonniers, les
forets brûlées où ils cultivent du maïs, puis du tapioca. Ils ne
comprennent pas nos questions. Nous orientent dans tous les sens. Ils
n'ont jamais vu de carte a priori! Touts les chemins se ressembles et
notre carte n'est pas assez precise. Nous nous retrouvons souvent
dans des culs de sac, obligee de faire demi tour. Nous dirigeons a
peu pres a la boussole et au soleil. On passe dans des forets en feu.
Apres des heures de recherches en pleine chaleur, plein de poussiere,
economisant l'eau, nous nous rendons compte que nous sommes sur la
route des montagne. Ce que la carte indiquai comme etant une vrai
route, est en fait un petit chemin de sable, impratiquable a velos,
plus petit meme que certain chemins ne figurant par sur la carte.
Maudite map! On a pas le choix, on doit rebrousser chemin, bloquer
devant la barriere des Cardamons.
On trouve parfois quelqu'un pour demander notre route, Avec peu de succe malheureusement |
Chute dans le sable |
Des paysages desolees de forets coupees, encore un cul de sac |
Une photo dans le genre reportage de guerre, nous sommes plein de cendre |
Nous passons au milieu des feux de foret |
Enfin arrive dans un village plus important, extenue |
Retour
express au resto, l'idée du café froid nous aide à pédaler sous
cette fournaise. Nous abandonnons la montagne à grand regrés mais
contend de ce petit tour dans l'arriere arriere pays.
Les
velos sont defoncees, nous aussi, a force de sauter sans amortisseurs
sur les cailloux.
Petit bain pour se "laver" |
On mange et prend l'apero avec des locaux, les hommes sont bourres encore une fois. De l'alcool avec un serpent dedans, voir ci dessous. |
Une grosse araigne, taille d'une main |
Et un bon pti plat d'insectes fait maison! |
Nous somme perdu, on dirait qu'il n'y a pas de logique dans leur conception. La ville est divisée entre le port, le centre et les plages. Nous logeons au centre où l'atmosphère est peu touristique. On y trouve ce qui fait le charme de l'Asie, les petites échoppes, la circu… Au Cambodge nous avons du mal à trouver des hotels pas terrible et pas cher, le plus souvent nous en avons pour $5 à $7 avec grand lux (sauf à Phom Penh où pour $5 c'est crasseux).
Nous avons trouvé un resto délicieu. Plus cher que les bouibouis mais toujours moins que la nourriture occidental on s'y régale. Riz et viande. Difficile pour les végétariens ici. Les légumes d’accompagnement sont cru le plus souvent. Juste pour mettre un petit peu de verdure.
Nous passons les casinos et les premières plages pour aller tout au
bout, à 7 Km. Plage paradisiaque, sable blanc, eau turquoise. La plage
est en pente si douce, sur 100 mètres les quelques centimètres d'eau
sont gorgée de soleil. Bateaux à voile, kayak qui rajoutent encore du
rêve à cet endroit.
Le temps est souvent orageux. Lorsque la pluie tombe, ce sont des pluies diluviennent qui nous désalent en quelques secondes. Le mieux est d'atendre dans l'eau que le «nuage» passe.
attente sous un parasol que la pluie stop.
L'expédition kayak
Le dernier jour nous partons à la journée pour découvrir les îles et les mangroves. Des coins encore plus paradisiaque de par la sauvagerie. La jungle qui tombe dans cet océan, les rocs magnifiques taillés par les tempêtes. Nous avons eu le souvent de face toute la journée. Lorsque nous changions de cap, lui aussi changer. Inutile de dire qu'a la fin nous étions cassé.
Village sur piloti où nous dégustons un café glacé.
Sieste sur cette petite cabane abandonnée au milieu de l'eau.
Les mangroves, foret de racines impénétrable.
Notre beau kayak!
Nous ne somme que deux cette fois ci.
Johan est resté encore un mois à l'ashram avant d'aller au nord de l'Inde puis au Népal continuer son avancé spirituelle. Bien branché Inde, il à le projet d'ouvrir un cabinet de soin energetique.
Pierre quant à lui est retourné dans son Ardèche chérie pour faire la formation d'accompagnateur moyenne montagne.
Charlotte prépare son BTS à Paris
Un peu de snorkelling avant de quitter la mer. |
Le Mékong à vélo :
Départ pour le Laos en vélo, avec un arrêt obligatoire à la capitale pour récupérer nos passeports garnis du visa Vietnamien.
Une fois les vélo prêt, nous nous apercevons que celui de Xavier est crevé à l'arrière. N'ayant pas d'outil nous trouvons un réparateur pour lui emprunter les siens. C'est d'un casse tête pour enlever une roue ici. Après 10 minute l'homme arrive et c'est bien volontiers que nous le laissons faire. Il faut démonter le frein, le cache chaîne et rapprocher la roue pour faire sauter la chaîne car il n'y a pas de vitesses.
Puis le petit déjeuné (riz-viande) qui nous fait partir bien tardivement. Impardonnable dans ce pays. Le vent est toujours de face, je me demande par quelle magie et pourquoi il aime tant nous donner de l’effort. Et cela nous fait rêver de vélo couché. Les paysages s'avèrent fantastiques, des prairies, des montagnes, la mer, une belle route ondulée, alternance de monté descentes.
Nous dormons à la belle. Ça fait du bien de voire les étoiles. Quelques unes filantes pour accompagner notre bon sommeil bien mérité. Au réveil nous nous rendons compte que nous somme tout près d'une école. Les enfants arrivent en vélo de tous sens.
Nous prenons la voie de chemin de fer pas encore terminée. Déjeuné aux bananes fris avec un café glacé. 3 jours pour rejoindre Phom penh.
Parfois il est difficile de trouver un restaurant. Le deuxième soir nous nous arrêtons dans un shop où ils veulent bien nous préparer quelques chose. Pas de menu, nous prenons ce qu'on nous apporte. C'est une soupe (comme toujours) sauf que cette fois elle est au foie. Immangeable ! Nous finissons par des mangues exquises. Les manguiers autour ont de belles mangues verte. La saison arrive, un bonheur.
Petit bain dans de l'eau boueuse pour se décrasser.
Un des petits villages «agréable» d'un côtè, très annimé.
Eternels champs de nénupharsVéhicule étrange…
Ensuite nous prenons un bus pour nous raccourcir la distance et éviter la sortie de ville et les grosses routes. En plus nous somme un peu malade. Ça nous fait une journée de repos. Dans le bus quelqu’un mange du fameux fruit puant. Odeur qui vient se rajouter à l'écœurement de la maladie.
Nous continuons notre route le long du Mékong…
Les petites villes du bord de Mekong sont tres agreable. L'ambiance y est tres colonie francaise, avec les promenades le long du fleuve, les batiments coloniaux, et meme le sandwich pate cornichon! didiou! Pas mal de gens y parlent encore francais, plus ou moins bien.
Un mariage! Il y en a environ tout les 10 km, tt les jours. |
C'est a se demander si ils se marient plusieurs foi, a moins que le divorce soi monnaie courante...
Les greniers a grain |
Les petits villages du bord du Mekong sont tres animees, des enfants partouts qui nous cri coucou, nous cours apres. Tout le monde nous dit bonjour et nous souri. On a un peu le sentiment d'etre des stars, saluant les foules sur notre passage, pedalant la main levee!
Il y a de multiples petits chemin le long du fleuve, nous suivons donc les cables electriques pour eviter de se perdre.
Nous dormons sur la terre craquelee des berges, c'est la saison seche
Ici tout est chargee au maximumLes gens circulent avec des beuf, des anes, des velos. Quelques motos
Accueil chaleureux par une famille, les noms nous echappent.. |
Un cimetiere
Notre campement habituel, assez pratique |
Les maisons typiques du coin, toujours sur pilotis
Petit bain pour se decrasser avec un vieu cambodgien. Il parle tres bien francais et est heureux de pratiquer. Nous dormons et mangeons avec sa famille. Il nous parle de l'epoque des kmers rouges et bien d'autres choses..
Le viel homme nous deconseil tres fortement de continuer vers le nord. Il veut absolument que l'on fasse demie tour de qq km pour ratraper une plus grosse route remontant vers le laos. D'apres lui il n'y a plus de route vers le nord, plus personnes a part qq arierees dangeureux, plus rien. Malgre son insistance nous decidons quand meme de continuer, quitte a essayer de couper dans les terres pour ratraper la vrai route, a l'Est.
Apres les derniers villages, les chemins se retrecissent tres vites, de plus en plus sableux, ils s'eloignent du fleuve, nous privant de point de repere. Il fait de plus en plus chaud, nous economisons l'eau
Nous nous rafraichissons dans un petit hammeau. Les gens sont supris de voir des occidentaux.
Les maisons du coin |
On se retrouve vite dans la foret, plusieurs km sur de petis sentiers. La remontee jusqu'au nord ( env 300km) dans ces conditions nous aparait vite impossible. On passe donc au plans B, essayer de ratraper la route plus a l'Est.
Nous reussisons a trouver de l'eau et du riz ds un dernier village. On a vraiment l'impression d'etre au bout du mond. Rejoindre la route a l'est savere difficil. Les villageois nous indique un chemin partant a l'est. Nous poussons ds le sable, dans les montees, manquant d'eau, mais nous rejoignons finalement la route apres plusiuers heures.
Nous filons les jour suivant sur les routes goudronnees, un plaisir apres tout ca. Crevant a maintes reprises, nous trouvons toujours qqun pour nous aider. Reparations parfois suprenantes, avec les moyens du bord.
Nous arrivons finalement au Sud du Laos, apres un pedalage forcee