jeudi 15 décembre 2011

Kerala (Inde)


 Varkala :




Le haut de falaise


Taxi blanc, nous quitons la pluie d’Auroville. Quelques heures de train pour rejoindre la pointe de l’Inde, les cocotiers. Varkala, station touristique pour ce détendre au bord de mer. Sortie da la Gare, un richow nous accoste et nous mène sans penne aux bons plans de la station balnéaire. On est toujours méfiant, c’est chose rare un bon chaufeur qui nous arnaque pas.
La plage est magnifique, de belles vagues bien formées qui déroulent tranquilements, une grande falaise de terre rouge dans le dos. Chanceux, les déchets sont recouvert par la végétation. Pas d’Indiens qui chient sur la plage et pleins de touristes. On se loue des morais et les 3 jours passe très vite dans l’eau.


Un petit spectacle de serpents de soir...
Pour trouver des bon plans, il faut sortir du haut de falaise très touristique. Nous découvrons pas bien loin ce superbe restaurant avec vu sur ce bassin où les locaux viennent se laver avec leur linge, jouer ou encore faire leurs commissions. C’est bon pour tout!


Avant notre départ, nous allons cap vers le nord, dans un coin plus authentique. Village de pêcheurs, seulement des petites cases le long de la plage. Nous nous essayons à l’escalade sur cocotiers. Bel echec !

Puis nous partons à la recherche d’un repas. Grande avanture avec traversé de l’école où nous somme débordé, enseveli de jeunes qui veulent des photos, des lunettes, des autographes…
Finalement nous arrivons aux  petits bouibouis locaux. Parotas enflamés pour tous, on repart bien rond.


Rencontre d’un apiculteur sur le chemin de la plage. Il passe dans les quartiers avec deux seaux de miel, les pains de cire et les abeilles aussi. Nous faisons nos gros ours, c’est l’euphorie. Simon essay d’avoir de la propolis mais la comunication est difficile. Il semble récolter, ou plutôt piller ce miel dans les cocotiers.





Puis nous allons jouer dans les vagues avec des jeunes. On essail de lancer la construction de pyramides humaines, mais notre démonstration n’est pas brillante. Il preferent se jeter dans l’eau de maniere desordonnee. A noter qu’ils ne vont jamais bien loins dans l’eau. Pas plus de mi-mollet. Ils ne savent pas nager.
Cette journée nous a vidé, Pierre gagne même une autite en prime.



Allepey (Backwater) :
La ville

Manif communiste


Notre chambre prison


Petit quartier ou nous vivons

Départ vers Allepey, les backwater.
1er jour  infructueu. Nous tombons dans un hotel qui ressemble a une prison et impossible de trouver un plan convenable pour louer un canoe sur plusieurs jour sans guide. Personne ne fait ca ici a priori.  Il y a des manif avec des gens avec des torches pour le parti communiste.T out nous souri le lendemain matin quand simon part boir un tchai au aurores. Il rencontre un indien qui l’amene visiter sa famille.
Notre baraque
IL nous degote tout les meilleurs plans. Nous emmenageons a 5 dans une maison dans une petite banlieu tranquile. Un groupe de musique, les backwater blues, repetent tout les soirs a cote. Petits concerts gratuits. Un ami a lui accepte de nous louer son bateau pour 1000 roupies par jours. Une bonne affaire compare aux agences qui voulai nous en louer pour 5000 roupi chacun par jours.










Avec son carrum
Et son group de musique

Backwater (La balade du belge)

Jonathans la meche au vent



Le lemdemain nous partons en balade sur les canaux principaux. On se debruille pour acheter une rame suplementaire a un pecheur. On s’habitue a manier le bateau et on decouvre la faune et le flore des backwaters. On apercoie de nombreux serpents dans les eaux stagnantes. Il ne peuvent pas mordre sous l’eau a priori. On s’accorde donc qq petites baignades. Jonathans nous quitte le lendemain, il profite donc bien de la balade. Il y a toute une vie le long des canaux, avec des pecheurs sur leur barques, des femmes qui font le linge ou qui se baignent, des enfant qui joue...Pendant que certains rames les autres se balades sur les berges. Les gens sont tres acceuillant, et on sens qu’ils n’ont pas l’habitude de voir des occidentaux avec leur bateau. Ca les fait rire.
Nous rentrons le soir presque jusqua la maison, emprintant le reseau de canaux de la ville, slalomant entre les bateaux.
Les canaux de la ville


La determination se lisai dans leurs regards!!

Jetez l'encre !!

La peche aux requins


Un mec...


Un bateau de course Keralais, peu contenir pas loin de 50 rameurs

Des houseboats

Notre bateaux dit l'improbable.


Backwater  (L'improbable)

L'equipe :
Simon dit Simbad ou l'ours des montagnes
Xavier dit  Le Nenufar
Pierre dit TIA
Johan dit Le Berger des Canards

Depart pour 3 jours de voyage a travers les backwaters. Nous avons imprimer une pseudo carte a partir de google map.  Nous sommes 4 plus nos sacs, les instruments, des vivres...








Traverse  des immenses lacs du nord d’allepey. Nous avons fabrique une voile de fortune qui nous fait avancer tant bien que mal.



Nous arrivons dans les canaux principaux le soir apres avoir admirer des feux d’artifice autours du lac. Ils fetent notre depart! On entend de la musique, des chants, il y a des lumieres, des gens qui parlent. Nous nosu arretons et sommes acceuilli par une foule. Il y a une ceremonie en l’honeur de je ne sais plus quoi. On nous offre une mixture a boire, sucre, c’est tres bon. La fete se deplace de lieu en lieu le long du canal, les gens traverssant parfoit les canaux en bateau. Nous les suivons un peu puis nous arretons pour manger.


Nous avons prevu de dormir le lomg du canal et nous installons. Moustiquaire et tout le touintouin.  Il est deja tard et tt est noir quand simon est pris d’une furieuse envie d’avancer. Il mene alors le bateau seul a travers la nuit pour nous enfoncer dans des petits canaux borde de palmiers et de jungle. 



Nous sommes eclaire par la lune, l’atmosphere est magique. Nous n’entendons que le bruit de l’eau pousse par la rame, et les animaux nocturne. Pendant que simon s’echine a l’avant, nous menons notre petite soiree a l’arriere. Soiree de plus en plus etrange au fil de l’eau sans entrer dans les details.  Nous accostons tard le soir au milieu d’un petit canal.


Au matin l’ambiance change radicalement. Nous decouvrons a travers le voile de notre moustiquaire la vie qui s’eveille. Les enfant se preparent pour aller a l’ecole, les meres se lavent, les peres se relaxent. Les enfant viennent vites nous voir. Nous leur offrons des crayons. Les gens sont curieux et intrigue par notre embarcation. Nous jouons dans l’eau avec les gosses. On nous invite aprendre le petit dejeune. Des pates sucre avec de la noix de coco, le tout accompagne d’un petit the, delicieux! Ce deuxieme jour s’annonce bien...


Backwater  (Piege en eaux troubles)




Nous voguons tranquilement a travers les petits canaux. Petite pause sur un lacs a l’ambiance paradisiaque, entoure de cocotiers. Et c’est repartit.

Nous cherchons un endroit pour manger mais l’operation s’avere difficil. Commence alors les galeres...Arrive sur un canal plus grand simon et johan vont acheter qq gateux dans un petit shop faute de mieux. Pendant ce temps pierre et xavier rencontrent un indiens des plus etrange. Un poete de profession. Perche comme c’est pas possible.
Le bar-arnaque

Il nous emmene vite dans un lieux pas tres loin nous pouvons manger d’apres lui. L’endroit est tres etrange, une vielle bicoque compose de plusieurs pieces vides si ce n’est des vieux banc et tables. On nous indique la piece du fond ou boivent des indiens. Une sorte de liqueur de noix de coco. Nous en commendons une bouteille. Le liquide s’avere ignoble. On nous propose de gouter un plat, on dit oui, et on nous ramene deux assietes. Une telement pimente que nous pouvons a peine y trempe les levre, lautre compose de coquillage au gout de vase. Pendant ce temps le poete continue a nous parler. On ne comprend rien, il nous saoule. On senfui de cet endroit, 200 roupies sans rien avoir manger ou bu. L’arnaque du siecle.

On continu dans les canaux et on s’arrete dans un endroit calme ou il y a de belles maisons. On essaie de nouer contact avec les locaux a coup de guitar, de chant et de conneries. Mais les gens sont tres differents ici. Ils sont riches, froids et pas rigolo pour un sous. On ne se fera pas invite cette fois ci. La nuit tombe et nous decidons de continuer notre route pour un endroit plus acceuillant.




Les algues tueuses

En remontant les canaux vers un lac que nous avons repere sur la carte nous nous apercevons vite que nous remontons un courant. Il commence de plus a y avoir des grandes iles d’algues qui se deplace sur l’eau. Nous les evitons tant bien que mal. Si par malheur nous en accrochons une elle nous emporte en arriere avec une force incoyable jusqua que nous ayons pu la detacher. Avancer deviens des lors une epreuve de plus en plus ardue. Nous finissons par nous arreter just avant le lac pour trouver un endroit pour manger.

Nous sommes alors assaillis par une horde d’indiens plus envahissants les uns que les autres, Ils ne veulent pas nous laisser aller sur le lac. Ils retiennent le bateaux, ils nous expliquent qu’il y a des monstres la nuit qui hantent le lacs. Et puis qu’il y a des courants dangeureux. Soit, nous verrons plus tard. Nous partons a pied direction la route pour trouver un endroit pour manger. le dit endroit seras finalement 4km plus loin. Nous sommes oblige de prendre un rickshow pour nous y rendre. A notre retour nous avancons vers le lac malgre les protestations des villageois.

Mais nous sommes vite bloques par la quantite toujours plus importante d’algues qui  arrivent a contre-sens. Nous nous arretons finalement a l’entre du lac, bloque par un immense bouchon d’algues, Le lac ressemble a une prairie. Nous attachons l’avant du bateau, celui ci etant plaque contre la berge par le courant et par les algues qui le frolent en passant. C’est comme des morceaux de banquise qui se detachent et partent dans le canal. Nous nous endormons. Au milieu de la nuit pierre se reveille et nous cri tous d’un air affole de se lever et de sortir du bateau. Nous ne comprenons pas son angoisse et metons un peu de tps a reagir. Sortis de la moustiquiare nous nous rendons compte que le courant a change de direction. Le bateau est en travers du canal, attache par la pointe avant, formant une barriere pour les algues qui  tentent de revenir dans le lac. Pierre a deja saute hors du bateau. Il nous cri d'en faire autant. Les algues poussent en effet sur le flanc du bateaux. Toute la masse d’algue est desormais du cote du canal et la voie est libre sur le lacs. La corde est tendue au maximum, prete a craquer, le bateau est penche du cote des algues et menace de prendre l’eau. Des cracks sourds se fond entendre du cote de la pointe avant de l’embarcation qui se tord contre la berge. Johan saute sur la berge a son tour. Nous sommes simon et moi de l’autre cote, hors d’acces de la berge. Simon saute a l’eau. Je reste sur le bateau et essaie de faire contre poids aux algues en appuyant sur l’autre cote de la barque, histoire de gagner du temps.  Il faut absolument couper la corde. Depuis la berge, Pierre et Simon me crient de trouver le couteau. La corde est trop tendue pour defaire le noeud. C’est l’affolement general. Je suis encore un peu endormi et met du tps a me decider.


J’arrete mon contre poids et me precipite dans la moustiquaire, cherchant febrilement parmis les affaires. Ouvrant les sacs, sortant tout dans le desordre le plus total. Le bateau penche de plus en plus et les craquements s’intensifient. Je fini par le trouver et l’envoie aux autres. On coupe la corde, ils sautent sur le bateau et nous  nous depetrons des algues tant bien que mal a l’aide des rames. On fuit vers l’interieur du lacs desormais vide. Impossible de revenir en arriere. Le canal est bouche. 

Heureusement la boue de sauvetage etait a l’avant du bateau. C’est elle qui a tout pris. Un trou beant marque desormais son contour autrefois lisse.  Tout le pourtour du lacs est envahit d’algues, impossible d’accoster. Nous finissons par trouver un endroit correct apres une bonne heure de recherche, pour enfin dormir.





Nous nous reveillons le lendemain, une famille d’indien nous observant avec curiosite a travers la moustiquaire. Nous leur jouons de la guitar, on tente de leur expliquer avec des dessins notre avanture. Ils nous invite vite chez eux. La grand mere chante un peu a notre demande. Ils nous montre comment pecher. Pierre attrape un beau poissons. On mange des noix de cocos et ils nous offre du tchai. Nous repartons apres un petit bain dans le lac. Les ecoliers qui se rendent en classe nous suivent depuis la berge en nous faisant des signes. On fini par faire une pause dans leur ecole. Nous perturbons le debut de classe avec la guitar, le yukulele et le tamtam a touriste.
Le poisson de Pierre


Les ecoliers


Notre petite intervention dans l'ecole

On s'entraine a decrocher les noix de cocos des arbres, au grand bonheur des villageois!

On nous offres des noix, bc trop de noix


Petit repas chez une famille genereuse avant de repartir pour allepey



Backwaters  (Retour a Barcaille)


Un berger de Canards

Petite pause en bord de canal

Il commence a se faire tard et nous devons etre a allepey ce soir. C’est partit a coup de rame avec de la musique pour se donner du rythme

Retour en musique

Nous arrivons a allepey de nuit, accueilli par quelques feux d’artifices sur un lacs. Ils font toujours la fete ces indiens!