Auroville (Inde)

Fin Octobre : on arrive dans la region de Pondicherry, dans le Tamil Nadu, ou l'on pense rester quelques semaines...

Pondicherry : Ville au parfum colonial . On y retrouve la typique balade le long de la mer, les batiment blanc classes, un parc, des rues tranquilles bordes d’arbres...c’est le quartier francais. C’est la ville la plus propre d’inde (tout est relatif mais il est vrai que compare aux autres villes que nous avont traverse c’est clean et organise..et une des plus cher aussi. Mais c’est agreable apres le chaos du reste du pays.

Temple typique du Tamil Nadu, tres colore et bien charge

Le grand bazar

Le quartier Francais

On y passe quelques moments sympas, notement a essayer avec plus ou moins de reussite a eviter les averses suprises.

On y a rencontre des pecheurs qui tiennent un buibui ou ils vendent des pates le soir. Le patron parle francais. IL nous a invite a aller pecher avec eux. On y va avec melissa et johan. En francais que nous avont rencontrer la vielle. Pizzayolo a boyonne et joueur de flamenco a ses heures. Impressionant soi dit en passant. Ce qui devait etre une partie de peche s’est averer etre un grand apero sur l’eau. Baignade en pleine mer, dance tamul, ...c cool.

Petite partie de danse tamoul sur une plage secrète

OLLÉÉÉÉÉ!!!!!

Le port des pêcheurs

Sadhana :

Grande communauté en ceinture d'Auroville. Sortie du bus, les locaux nous indiquent le chemin sans même qu'on le leur demande. On est tout de suite séduit par le lieu et les hutes. Puis on apprend que c'est végan, c'est à dire végétalien. Xavier commence à fliper !

Levé à 6h par une petite chançon, puis une banane, des calins et même des massages parfois avant d'entamer la journée. Le lundi c'est méditation, du coup on peut dormir plus longtemps. C'est cool la meditation !

Les soirées plus ou moins hippies ! Chançons des rainbows parties avec la guitard mais sans feu, c'est trop dangereux car les hutes sont faites 100% en végétaux, pas un seul clou, juste des branches, de la corde et des feuilles de palmiers tressées pour le toît. Très beau, comme les chaumières de chèz nous.

Tous les mercredi soir c'est «open stage», ceux qui venlent présentent leurs talants.

Cerceaux , capouera, chants, danse, musique, show comique..

La hute centrale où on lieu les repas, les soirées et les réunions

Première semaine on dit oui souvant et nous nous retrouvons à la cuisine, très intéressant pour discuter en coupant les oignons. Mais c'est aussi là où il y a le plus de boulo. Du coup la deuxième semaine, quand on connait un peu mieu l'organisation, on se met sur des tâches tranquiles, avec beaucoup de pauses c'est plus agréable.

Dur dur la cuisine!

La nurserie que nous avons construite

Nous nous retrouvons tous les deux au jardin par hasard. Pour autant on ne le verra pas. Nous construisons une structure pour accueillir les petits plans d'arbres. On se fait des bains de boue après la plantation des arbres, des batailles aussi.

Élisabeth, des sacs plastiques aux pieds.

Pierre et Jonathan

Tentative de crochetage de la porte, habituel, la porte étant fermée après minuit.

A travailler pied nus nous avons tous des coupures qui s'infectent à cause de l'humidité, 99% environ! Les champignons poussent partout, les affaires, les pieds, le sol...

On se sent dans une bulle ici, qui nous fait oublier le monde exterieur. C'est comme si il n'existait plus. Il y a malheureusement beaucoup de regles qui ne nous conviennent pas forcement et nous sommes asser isole. Heureusement les gens sont sympas. On se lie vite d'amitier avec Melissa et Jonathans. Une parisienne et un belge avec qui ont passe notre temps. Il y aussi Dorian, notre prof de capoerra, versse dans les energies et theories sur l'ame. Un vrai comique. Il y a pierre, arrive un peu apres, de l'Ardeche. Un kayakiste, GPN. Et enfin Elisabeth, une jeune allemande qui parle tres bien francais. Elle est en inde pour 1 ans de volontariat dans une ecole a Hyderabade. Elle est venue ici pour ses 2 sem de vacs.  Ont forme finalement un clan de francophones, et oui c'est comme ca ! C'est tellement plus facil de deconner en francais. On se balade dans la region en mobilette, a 3 sur chacune, transgressans toute les regle de sadhana forest des que nous sommes a l'exterieur. A savoir manger de la viande, du sucre, boir de la biere, ou encore fumer, jouer a des jeux competitifs commes le poker...Notre vie tourne entre les travaux de sadhana (plantations d'arbres ou jobs communautaires), Kulapalayam (la village d'a cote ou l'on peut tout trouver), Pondicherry, la plage des pecheurs, et Auroville. 

Les mobilettes connaissent qq deboires. Elles marchent une fois sur deux au debut. Un soir celle de jonathans et melissa perd ses phares. C’est partit dans la nuit a la lampe frontale avec nous en eclaireur. Arrive a Kula ils reparent leurs phares, et au retour c'est les notres qui ne marchent plus. La conduite est asser fascinante. Outre qu'il faille conduire a gauche, on jongle sur la route avec les bosses, les troues, les vaches (Qui sont parfois meme alonge sur les voies rapides, a noter que xavier s’est pris la tete d’une vache dans le genoux), les camions qui prennent toute la largeur de la route, et la hordes de motos qui doublent dans tt les sens. De nuit on ne voie presque rien, les phares etant eveuglant, sans parler des grosses averses (et oui c'est la moussons) qui nous forcent a conduire les yeux presque ferme. Le casque n'existe pas ici. Pour un apercue de la conduite a pondy, vous prennez tt ca fois dix. Des mecs a contresens, dautre qui coupent la route a font, des bus qui foncent au milieu de la route en klaxonan comme des malades, des gens qui courrent au milieu de la voie.....un bordel allucinant !

Quiet Beach :

Belle petite plage de pêcheurs, plutôt calme (comme quoi elle porte bien son nom), Pas un occidental a l’horizon, l’eau est chaude, les vagues sont belles, pas besoin d’en rajouter, on y passe beaucoup de temps. En plus de ça, un centre de massage juste derrière, où l’on peut prendre une douche, profiter des hamacs... Un petit paradis si se n’est les pêcheurs qui chie sur la plage sans aucune pudeur, en parlant avec un confrere, en telephonant...certains semblent rester la journee accroupie les fesses a l’air. Heuresement la mer nétoie tout. On passe des heures dans l’eau, à surfer les vagues.

Le Healthing center, avec ces douches et ces hamacs free!

Auroville :

Ville internationalle cree par aurobindo et la mere apres avoir eu des vision. Elle se veut la ville du futur combinant la recherche de la perfection spirituelle de l'orient avec la recherche de la societe parfaite de l'occident. En gros c'est une grande foret qui a etait planter par les auroviliens (c,etait un desert avant, beau boulot les gas!). Elle entoure un monument central (grosse boule en or et en marbre contenant une chambre de meditation dans la quelle on trouve le plus gros crystal du monde), et on trouve ca et la des maisons, des batiments administratif ou de cultures, des restaurants...caches entre les arbres de la foret. Elle se veut la ville du futur, sans argents, ecologique...

C est pas vraiment l’inde ici, il y autant d’occidentaux que d’indiens. Et surtout beaucoup beaucoup de francais. La preuve on ne parle presque plus que francais ici. Beaucoup de gens le parle , la mere etait francaise, et il y a une grosse communaute francaise a pondy. On y trouve donc des boulangeries, des patisseries, du fromage...mais a des prix exorbitant, presque les meme qu’en europe. On trouve les photos d’Aurovindo et La mère dans tous les shops ici. Ils sont vénérés.

La jungle de racines et lianes qui constitue la foret originelle de la région.

Scéance cuisine à Fertile

Pas trop d’alcool, mais beaucoup d’activitées. Des cercles de chants plus ou moins perches.Très beaux cercles de chants à Windara, une trantaine de personnes qui répentent les phrases africaines, indiennes... Nous allons aussi dans un autre cercle, beaucoup plus spirituel, comme dans les clichés que nous pourrions avoir sur l’Inde. Les mantras nous envahissent, on fait des dances bizards où l’on se regarde dans les yeux, se serre dans les bras, intéressant. Il y a de la dance, des repas (une ferme ou l’on cuisine en communautee au milieu d’une jungle de racines, une autre ou l’on fait sa propre pizza...), le cinémas et des concerts gratuits.

Les pieds …

…voir la tête!

On peut même se faire nétoyer les pieds par des poissons (voir la photo!!!). Il faut une certaine volontée et ne pas être trop chatouilleu pour garder les pieds sous l’eau. Le petit paradis occidental. Repère des marginaux, certains on decider de se nourrir uniquement de liquides, ils méditents, lisent les lignes de la main…Ils ont tous leur petit truc. On y retrouve tous les 68tar, la cinquantaine bien tassée.

Le jardin botanique :

Entenne de kokopelli en Inde, on est logé dans une superbe hûte, une grande cuisine, etc. On y jardine tous les matins en échange du logement, notre deuxième point de chute après Sadhana. Stéphane, le boss, est un français fan de plongé. il nous donne tous les bons plans pour continuer vers l’Est.

On travaille avec des Indiens, plus physique qu’à Sadhana et très enrichissant. On ne comprend pas souvent quand ils nous parlent un espèce d’anglais-tamoul en remuant la tête. Ici ils bougent tout le temps la tête pour dire merci, c’est bon… Une dance de tête spéciale.
On travaille avec le mahmati, une houe archaïque, avec un tout petit manche. Finalement très pratique mais adaptée aux gens d’ici, de petite taille. Il nous tue le dos. Les travailleurs sont térriblement maigre, des jambes en fil de fer, on a l’impression qu’elles vont se brisent à tout moment. Ils sont pourtant résistant et se fatigues moins . On leur montre comment on se sert d’une pelle, outil qui parait plus brutale dans cet environnement. Avec notre grosse pelle et notre grande taille on se sent comme des barbares venu du nord.

On s'adapte à la mode locale

Visite du jardin et montée au sommet de l’éolienne. On voit Pondy et toute la forêt city, Auroville.

Les deux estropiés, Mélissa et Jonathan (un autre, breton et pas qu'un peu!) La première à le petit doigt de pied disloqué, et le deuxième la main brisé. Poussé par des indiens sur sa mob.

Johan qui tante de nous montrer le magnétisme.

On passe nos soirées à la guest house «Rêve» où logent Johan, Melissa et Jonathan (Melissa s’est disloquée le petit orteille, elle est bloquée 3 semaines à Auroville, on lui à mis une tige de fer dans le pied. On vous épargnera la description des hopitaux indiens, plutot folklo!)

Soirées à rêve

Le chien de garde!

Tiruvanamalai :

 Petit side trip à Tiruvanamalai pour le weekend. C'est une petite ville sainte dans les terres, au bas d’une montagne. Beaucoup de gens y vont, surtout des indiens, pour aller mediter a l’ashram. Il y a aussi un tres grand temple dedie a shiva, et une grotte sainte en haut de la montagne. Arrive la bas apres 3h de bus eprouvantes pour les nerfs. Le chauffeur passai son temps a klaxonner, avec un klaxon hyper fort. On a la tete comme un ballon en sortant de la et on ne suporte plus les bruits de la ville que nous fuyon le plus vite possible en faisan un petit arret au temple.






 Nous grimpons donc la montagne (800m) le soir.  Elle est plantee la, au milieu d’une immense plaine plate, comme une anomalie geologique. Une vue magnifique d’en haut. Nous nous installons sur le chemin (seul endroit plat), pour dormir.
Au matin nous mageonstranquilemtnotre petitdeja peine reveille. Un indiens nous observe avec curiosite depuisle sommet. Nous ne l’avons pas vu passer.  Puis il se dirige vers nous accompagne d’un policier. Oups. Nous ne sommes pas sure d’avoir le droit de dormir sur la montagne sacre. Il nous pose des questions d’un air suspicieux. De quel chemin on viens, depuis quand on est la, ou es qu’on loge...Nous lui balancons des salades d’un air relax en continuant a manger. Comme quoi nous sommes venue tres tot ce matin pour voir le lever de soleil. Dommage quil y ai des nuages, on a rien pu voir...qu’on arrive direct en bus depuis pondy et qu’on repart en suivant. 

Notre baratins semble passer. Rien n’etait moins sure sachant que nous sommes emcor assis sur nos duvet, les tapis de sol etalees par terre, et qu’il est a peine 7h du mat. Comme quoi au culot ca passe, et l’incompetence du policier en matiere de camping nous bien aider. Apres quoi des collegues a lui arrivent, ils sont une 10aine au total. On leur sort les meme conneries et ils finissent par nous laisser tranquil. on redessend tranquilou en faisan un petit arret tentative de meditation au milieu des singes ds la grotte, puis dans l’ashram. Un des singes a reussi a me voler mon pain en faisan le tour et en me prennant par suprise pendant que je lisai.
 

Hyderabad : 

Simon est reste au botanical garden pendant que xavier est partie a Hyderabad (grosse ville plus au nord), pour voir Elisabeth. Une ville au premier abord trop peuple, sale, polluee et trop bruyante. Mais qui s’avere finalement tres interessante. Il n’y a pas de touriste ici, c’est tres authentique et traditionel. Les femmes et les hommes sont separes dans les bus. On n’a pas le droit d’avoir de contact physique ds la rue avec une femme...Je ne peut meme pas aller voir elisabeth la ou elle habite car ce serait tres mal vu. Et elle est plus ou moins surveillee. On a raconte que j’etait son cousins mais meme avec ca ils (les proprio, ceux de son ecole...) ne veulent pas que j’approche car elle n’est pas encore marrie. Dans la rue nous sommes parfois force de dire que nous somme marie ou que nous allons nous marie pour ne pas choquer les esprits.

Mais la ville recelle des richesses insoupsonnees :

-Le long de la riviere (au passage pleine dechet et puant les egouts) une des berges est amenagee en promenade avec des jardin, des palmiers et des pavets. On ne se croirait plus en ville, c’est propre, c’est calme et il n’y a strictement personne. A priori la zone est interdite mais on y va quand meme. On y croise un indien qui cour apres son poulet pour l’attraper. On essay de l’aider mais sans succes, la volaille s’envolle. Petite sieste dans l’herbe douce.

-Le quartier musulman. Il y a une importante communautee musulmane a hyderabad. Ce quartier est un anchantement. Completement different du reste de la ville. Ce ne sont que des petites ruelles avec des artisants, quelques marches. C’est beaucoup plus calmes et moins rempli de monde. Il y a ca et la des vielles portes ou arches datant de l’epoque musulmane.



Ce qui est le plus frappant sont les gens. Ils nous sourient tous ici, et d’un sourire sincere, pas d’un sourir a touristes. Ils  semblent heureux, sont contends des qu’on s’attarde un peu pour regarder leur travail. Ils ont des visages plus ouverts, moins sombres. Meme les femmes en burka, juste par leur regard donne l’impression d’etre plus heureuses et ouvertes que les femmes hindoues a la mine toujours sombre et au regard noir. Nous sommes heureux rien qu’a deambuler dans ce dedal de rues.

la famille qui nous a invite

Nous passons a cote d’une petite coure ou des gens mangent et font la cuisine. Nous demandons s’il est possible de manger la. Ils nous repondent naturellement oui et nous nous installons. C’est une famille intiere de 45 personnes qui vie ds une meme residence. On fait connaissance et ils nous offrent vite le repas et nous invite a boire le the chez eux. C’est extra.

le Charminar

Un peu plus loins on tombe sur le Charminar (une grande arche), Il y a des beaux batiments partouts, une grande mosquee, des immeubles dans le style milles et une nuits. L’atmospere est tres particuliere, avec les pigeons qui volles par centaine au dessus des dommes et des minarets, le tout sur un ciel orangee.

la grande mosquee

le temple de marbre

Le soir nous nous rendons dans un temple tout en marbre blanc plus au nord de la ville. Magnifique, mais les photos etait malheureusements interdites.

Drums session

-La vie culturelle de la ville est interessante aussi. Le premier soir nous allons a un concert dans une grande salle. Un melange d’influence indiennes, pop et blues. Nous participons a une session drums dans les quartiers chic, puis visitons un grand marche d’artisanat (On se demande quand meme parfois si c’est vraiment fait main), ou on assiste a un concert de musique traditionnelle avec des danseurs qui improvise dessus dans une ambiance bonne anfant.
Il y a enfin le lacs. Une grande etendue d’eau au milieu de la ville avec une statue de boudha geante au milieu. Desole j’avais oublie l’apareil.

Youpiiii

Reste plus qu’a rejoinde le kerala sain et sauf. 30 heures de trains sans place. Il y a une grande fete religieuse au kerala et tt les trains sont bondes de mecs habille dans un etrange costume noir. Je tente de dormir sur le sol de l’intercompartiments, avec un carton comme matelas. Ca tremble dans tout les sens et il y a un boucan d’enfer. Les hommes en noir se passe sous l’eau a des heures precises et en foutent partout en passant.
A noter que je suis tombe d’un bus en marche a hyderabad. Je suis maintenant un peu amoche mais je devrais m’en sortir. Nous avons voulue desendre a un arret ou le bus ne sarrete pas normalement. Les chauffeurs de bus indiens etant tt sauf accomodants il a juste ralentit pour qu’on decsende. Les 3 premiers sont desendu. Restait moi et une autre allemande. Quand nous nous sommes elance pour sauter le chauffeur a reaccelere. Nous avons donc fait un jolie roule boule a la hollywood en plein milieu de la voie rapide. J’ai eu le temps de voir qu’un autre bus arrivait tout droit sur nous. Il a pile net. Egalite avec simon qui s’est pris un velos a pondicherry.
Arrive a Varkala avec une tongue manquante, disparue pendant le voyage. Je rejoins simon, johan, pierre et jonathans dans un petit hotel au bord de la falaise.